Mes parents étant en Nouvelle Calédonie actuellement, cela nous a fait replonger dans notre propre aventure dans le bleu du pacifique.
Je me suis même souvenu que nous avions un blog avec des photos magnifiques.
Tout ça pour vous dire que la même année en 2013, nous sommes revenus en France quelques mois et que nous avons débarqués au Canada, à Montréal afin que je poursuive mes études pour espérer un jour devenir pilote d'avion professionnel, et un jour pilote de ligne.
vendredi 4 janvier 2013
Voilà une nouvelle année qui commence...2013!
Tout d'abord, nous tenons à vous souhaiter à tous, lecteurs assidus, une très bonne année.
Qu'elle soit riche et remplie de vos envies.
Après multiples demandes, je viens vous montrer quelques unes de mes créations calédoniennes.
Des sacs...
Il y a une première fois à tout: premier vélo, première fessée, premier baiser, première heure de vol et ...premier cyclone tropical.
Son nom de baptème est Fréda, ce qui me fait penser au prénom d'une thénardière bavaroise qui sent bon la sueur et qui se parfume à la fleur de houblon.
La dame en image.
Admirez la trajectoire, elle vient tout droit vers nous, peut être simplement pour nous souhaiter la bonne année. On vous racontera ça en 2013. Bonne fête à tous... et plein de belles rencontres.
Je revenais d'une garde de 24h, fatigué. Nelly parlait avec Fernand notre voisin qui préparait son bateau, elle crée un quiproquo...
Et en cinq minutes, je me retrouve en maillot de bain, t-shirt de sapeur pompier sur le dos, une paire de palme aux pieds, un masque et un tuba dans le bec, armé d'un fusil de chasse sous-marine. En route vers "Grand fourmi", un haut fond où l'eau est souvent sale: le repère des tazars et des requins bouledogue, plus rarement des requins tigre.
Un instant particulier où vous remontez le temps pour redevenir un chasseur, tout en prenant garde de ne pas être le chassé.
Car le requin est non seulement dans son élément, mais il est surtout sur son territoire et pour lui la chasse n'est pas un loisir mais une nécessité pour survivre. Il attaque rarement l'homme, s'il le fait c'est par erreur car notre chair n'est pas adaptée à son alimentation. Et l'eau trouble est un facteur prétant à confusion.
Mais aujourd'hui pas de requins visibles, mais une belle prise, mon premier tazar, un délice.
Vous remarquerez qu'il est déjà vidé ce qui explique que la tête n'est plus dans l'axe du corps
Et voici une vidéo d'un grand chasseur calédonien, car là à cette profondeur c'est du grand art.
Pour les curieux, regardez donc aux environs de la 5ème minute...
En arrivant en Mélanésie, nous aurions voulu parcourir toutes les terres australes.
Mais les études prennent beaucoup de temps, trop de temps.
Impossible de les concilier avec un emploi, et nous avons dû faire avec des moyens plus limités dans une ville où la vie est chère. La faute aux denrées importées et aux monopoles de certaines sociétés.
Nous avons dû renoncer à tous les pays qui nous faisaient rêver l'Australie, la Nouvelle Zélande, la Polynésie, avec le regret de ne pas pouvoir profiter de notre proximité.
Sachant que nous n'y reviendrions peut être jamais. C'est ainsi.
En discutant avec un pompier originaire du Vanuatu... il me parle de quelque chose de presque unique au monde dans son pays: une escapade sur un volcan en activité.
On peut approcher tout près du cratère et de ses cheminées: les autorités Vanuataises sont peu regardantes sur la sécurité et c'est ce qui rend l'expérience dangereusement magique.
4 jours au Vanuatu, c'est à notre portée. "En route".
Port Vila la capitale est juste une escale, nous n'y passerons qu'une nuit, dès le lendemain nous nous envolons pour deux jours à Tana, plus au Sud.
A Tanna: l'acceuil est convivial avec un rafraïchissement local. La chambre est parfaite. La vue magnifique.
Changement de décor, nous sommes sur la route du volcan Yassur
Un paysage presque lunaire, il n'y a plus de végétation tropicale
"On va y penser, t'inquiète pas !"
C'est bien de la vapeur d'eau et des gaz de pyrolyse qui s'échappent des cheminées situées sur les flancs.
Une forte odeur de souffre chaud s'en dégage.
Tout au bord du gouffre, un peu d'appréhension quand on entend rugir le monstre
Mais le spectacle est aussi visuel que sonore, après plusieurs heures la nuit tombe...
Nos petites vidéos ne rendant pas bien l'évènement, j'ai parcouru le web pour vous trouver deux séquences qui illustrent bien ce que nous avons vu.
C'est le moment de monter le son des haut parleurs, de basculer en plein écran pour celle en HD (en bas à doite de la vidéo) et de prendre un peu de distance ...
Ce fut une expérience unique, un moment où la nature dicte sa loi et où l'on ressent sa force, cette puissance qui nous domine.
Un moment où l'homme est remis à sa juste place, celle d'une poussière qui s'incline au bord d'un volcan, parfois la peur au ventre.
Cela fait plus d'un an que l'on se promettait de faire la rando du pic Malaoui.
Depuis notre balcon nous scrutions les sommets en l'imaginant ici ou là. En fait, il est situé devant la ligne de crête de la chaîne montagneuse, très facile à voir, mais bien plus difficile à gravir avec un passage délicat juste à la fin du sentier.
Emilie, une collègue de Nelly, nous accompagne.
Le temps est magnifique, parfait pour une randonnée
Juste pour terminer, un passage bien raide
Et c'est encore plus dangereux pour la descente...
