mardi 18 décembre 2012

Chasse au tazar

Je revenais d'une garde de 24h, fatigué. Nelly parlait avec Fernand notre voisin qui préparait son bateau, elle crée un quiproquo...
Et en cinq minutes, je me retrouve en maillot de bain, t-shirt de sapeur pompier sur le dos, une paire de palme aux pieds, un masque et un tuba dans le bec, armé d'un fusil de chasse sous-marine. En route vers "Grand fourmi", un haut fond où l'eau est souvent sale: le repère des tazars et des requins bouledogue, plus rarement des requins tigre.

Un instant particulier où vous remontez le temps pour redevenir un chasseur, tout en prenant garde de ne pas être le chassé.
Car le requin est non seulement dans son élément, mais il est surtout sur son territoire et pour lui la chasse n'est pas un loisir mais une nécessité pour survivre. Il attaque rarement l'homme, s'il le fait c'est par erreur car notre chair n'est pas adaptée à son alimentation. Et l'eau trouble est un facteur prétant à confusion.
Mais aujourd'hui pas de requins visibles, mais une belle prise, mon premier tazar, un délice.

Vous remarquerez qu'il est déjà vidé ce qui explique que la tête n'est plus dans l'axe du corps

 
 






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