lundi 10 octobre 2011

Premiers pas au paradis

29 Septembre 2011.

Cécile et Aurélien sont des amis de Paris et pour leur voyage de noces, ils ont choisi la Nouvelle calédonie.
 Dans leur périple, ils nous proposent de les rejoindre pour deux jours dans leur grand bungalow, à l'île des pins.
Cela tombe bien, nous n'y sommes pas encore allés, Nelly est enchantée et moi aussi, je vais pouvoir passer de mes livres théoriques à la pratique: car nous décidons d'y aller avec un avion du club (45 min de vol environ).
Départ dans 10 jours.

Et puis le téléphone sonne:

"Hi Sebastian, it's Adam, how are you ?"
- "Fine, thank you, and your trip back ?"
- "Oh Jesus!!! we tried, but wind was to strong, we did'nt manage to cross over the sea, now we stay here for 1 week again, looking forward better conditions...so what are you doing tomorow, is it possible to go to isle of pines ?"
- "...oh yes i think, we are free tomorow, but...you want to flight with the "Nomad" or..."
- "...no, with one of your flying club, if it's possible."
- "Yeah, i think so...i must see the planning and i call you back Adam !"
- "..."

Je raccroche, et je me retourne vers Nelly:
"ça te dirait d'aller à l'île des pins en avion...demain ?

Par chance, le seul avion que je suis autorisé à piloter était libre toute la journée.

Merci Adam pour ta vidéo:

De retour

Fin septembre, la mission photographique s'achève, le début des soucis commence:

A cause d'un départ précipité, l'agence d'intérim ne m'avait pas fait signer de contrat.

Donc après 6 semaines à Koné dans la province Nord, je récupère mon premier chèque.
Frissons...le salaire est la moitié de ce qui m'a été promis.
Je demande des explications et on me répond qu'il y a eu une erreur sur le taux horaire annoncé lors de mon recrutement...
Evidemment, personne n'est disposé à réparer son erreur, ni la société de Géomètre qui a écrit un montant erroné, ni l'agence d'intérim qui ne m'a pas fait signer de contrat avant mon départ.

Alors je transmet plus haut un message de mécontentement aux Australiens, pour leur dire que j'ai fait bien plus que parler à la radio en français ( pilotage, entretien de l'avion, pleins carburant, traductions...) et que grâce à ce travail (entre autres) ils ont pu honorer leur contrat (plusieurs millions de dollars).

Réponse de la société australienne: "Nous allons trouver un terrain d'entente."

Affaire à suivre...