Alors pour le recrutement en tant que pompier volontaire à Nouméa c'est non, pour Paita c'est non, et pour Dumbéa ce sera non aussi car c'est le maire qui décide et il ne prend que des gens "à former" pour faciliter l'insertion des jeunes Kanaks dans la vie active.
J'ai bien tenté de donner des cours de soutien scolaire... non plus.
Mais heureusement, et par le plus grand des hazards, je reçois ce message par l'aéro club le mois dernier.
"La société AAM (Australian Aerial Mapping) doit effectuer un chantier de prises de vue aériennes pour les travaux de cartographie de la DITTT."
L’avion utilisé est un Nomad twin engine turbo, l’équipage est composé du pilote, et du navigateur-photographe, tous deux Australiens.
Dans la région de Nouméa, ils n’ont pas de problème. Mais le gros du chantier sera dans le nord, et l’avion sera pré-positionné à Koné. Comme il n’y a pas de contrôle là-haut, la DAC (Direction de l'Aviation Civile) demande que l’équipage ait à bord un francophone à la radio, chargé de suivre les communications, de lancer les appels, en français.
Le profil idéal est un jeune en cours de formation au pilotage, ou un retraité qui « s’ennuie», pouvant communiquer un minimum en anglais avec l’équipage."
Après un entretien cet après midi, in englich of course...je suis retenu pour le job.
Je pars dans trois jours pour un mois de rotation aérienne. Hôtel et restaurant tous les jours.
L'aventure a vraiment un goût de luxe.